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En quête d’un bien immobilier pour y habiter, investir ou envisagez une future revente ? Vous avez peut-être entendu parler des deux secteurs immobiliers : l’immobilier neuf et l’ancien. Les deux ont des particularités spécifiques qui affectent non seulement leur prix, mais aussi leur fiscalité, entretien et réparation. Dans cet article, nous passerons en revue les avantages et inconvénients de chacun afin de vous aider à prendre la meilleure décision.

Immobilier neuf : bénéficiez de nombreux avantages

Immobilier neuf ou ancien

L’immobilier neuf regroupe généralement les logements dont la construction a été achevée il y a moins de cinq ans. Ils comportent de nombreux avantages par rapport aux biens anciens :

  1. Taux de TVA réduit : dans certaines zones éligibles et selon les conditions de ressources, l’achat d’un bien immobilier neuf peut bénéficier d’un taux de TVA réduit (5,5 % ou 7 %) comparé au taux normal de 20 %.
  2. Frais de notaire réduits : les frais de notaire sont plus faibles pour l’acquisition d’un bien immobilier neuf (entre 2 et 3 % du montant de l’achat) que pour un bien ancien (entre 7 et 8%).
  3. Réduction des coûts d’énergie : étant construits selon les dernières normes environnementales et énergétiques, les logements neufs permettent de réaliser des économies d’énergie conséquentes.
  4. Garanties : les biens immobiliers neufs bénéficient de plusieurs garanties couvrant notamment les défauts de construction, l’achèvement des travaux ou encore la qualité des équipements (garantie décennale, garantie d’achèvement…).
  5. Possibilité d’aménagement sur mesure : en achetant en « état futur d’achèvement » (VEFA), vous avez souvent la possibilité de personnaliser votre futur logement en choisissant certains matériaux et finitions.

Immobilier ancien : un fort potentiel à exploiter

Même si l’immobilier neuf présente de nombreux avantages, cela ne signifie pas que l’ancien doit être exclu. En effet, le marché immobilier ancien offre également des opportunités intéressantes :

  1. Prix d’achat généralement inférieur : les prix au mètre carré sont en moyenne 15 à 30 % moins élevés dans l’ancien que dans le neuf.
  2. Large choix de biens : le marché immobilier ancien est nettement plus vaste que celui du neuf et propose donc une plus grande diversité de logements sollicités.
  3. Cache et charme : les logements anciens possèdent souvent un cachet particulier qui séduit certains acquéreurs (parquets anciens, moulures…).
  4. Potentiel de revente : les biens immobiliers anciens se revendent généralement plus rapidement que les neufs.

Voici un exemple d’agence qui vends de l’ancien : https://www.district-immo.com/

Fiscalité et financement : quelles différences entre immobilier neuf et ancien ?

Aides financières pour l’immobilier neuf

Jusqu’en 2021, le nouveau dispositif Pinel permet d’investir dans un logement neuf tout en bénéficiant d’une réduction d’impôt. Cette réduction varie en fonction de la durée d’engagement locatif choisie : 12 % pour 6 ans, 18 % pour 9 ans ou 21 % pour 12 ans. De nombreuses conditions doivent être respectées pour bénéficier du Pinel, notamment en termes de plafonds de loyers et de ressources des locataires.

Autre dispositif intéressant : le Prêt à Taux Zéro (PTZ) réservé aux primo-accédants. Le montant du PTZ dépend des revenus de l’emprunteur, de la composition du foyer et de la situation géographique du logement neuf. Les remboursements du PTZ peuvent être différés pendant plusieurs années, ce qui est souvent très pratique pour les jeunes ménages.

Fiscalité moins avantageuse dans l’ancien

Si l’immobilier ancien reste plus abordable que le neuf, sa fiscalité est en revanche moins favorable. Toutefois, certains dispositifs spécifiques aux achats de biens anciens permettent de bénéficier d’avantages fiscaux :

  • Dispositif Denormandie : en rénovant un logement ancien situé dans certaines communes éligibles et en s’engageant à le louer pendant 6, 9 ou 12 ans, l’investisseur peut obtenir une réduction d’impôt pouvant aller jusqu’à 21 % du coût de l’acquisition;
  • Malraux : ce dispositif permet de défiscaliser jusqu’à 30 % des dépenses engagées pour la restauration d’un immeuble situé dans certaines zones sauvegardées;
  • Loueur en meublé non professionnel (LMNP) : ce statut fiscal permet d’amortir son bien immobilier et donc d’alléger les revenus locatifs et leur imposition. Cette possibilité concerne aussi bien les biens immobiliers neufs qu’anciens.

Ainsi, si l’immobilier neuf offre globalement une fiscalité plus avantageuse, il est tout de même possible de bénéficier de certains avantages fiscaux intéressants dans l’ancien selon les investissements effectués.

Frais d’entretien et réparation : quel budget prévoir ?

Pour mieux anticiper les dépenses liées à votre futur logement, il convient de prendre en compte les frais d’entretien et de réparation.

Dans l’immobilier neuf, les frais d’entretien sont généralement moins importants, car les logements ne nécessitent pas de gros travaux dans les premières années. De plus, comme mentionné précédemment, les garanties offertes par le promoteur couvrent une partie des frais liés à d’éventuels défauts de construction.

En revanche, dans l’immobilier ancien, les frais d’entretien et de réparation peuvent être plus élevés, notamment si le logement a besoin d’une rénovation complète (électricité, plomberie, isolation…). Cependant, ces travaux sont susceptibles d’améliorer considérablement le confort du logement et sa valeur sur le marché immobilier.

La question « immobilier neuf ou ancien » dépend donc principalement de vos objectifs patrimoniaux, de votre budget et de vos attentes en termes de confort et d’emplacement. Les avantages fiscaux et les aides financières dont vous pouvez bénéficier peuvent également jouer un rôle important dans votre choix final pour acheter ou vendre en toute confiance.

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