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Pour une résidence secondaire ou un placement locatif, nombreux sont les Français qui se laissent séduire du côté des pays étrangers. Quelles en sont les raisons ? D’une part, il y a les impôts locaux en France qui continuent à grimper, tout comme le prix de l’immobilier. D’autre part, il y a les pays étrangers qui présentent de plus en plus d’attraits, non seulement sur plan fiscal, mais également environnemental. Néanmoins, afin d’éviter les mauvaises surprises, l’investisseur doit faire le point sur divers éléments.
Table des matières
L’objectif personnel
Pourquoi voulez-vous acheter une propriété à l’étranger ? Pour avoir une résidence secondaire à prix attractif dans un environnement agréable ? Pour en faire une résidence principale au moment de la retraite ?
Dans ce cas, l’investissement ne nécessite pas forcément une mise de fonds énorme. Avec les moyens du bord, il est possible d’avoir un bien de qualité dans un quartier calme où le niveau de vie est abordable.
En revanche, si l’objectif principal est de rechercher du rendement, il va falloir se pencher un peu plus sur les critères suivants : type de produit offert (immeuble de copropriété, appartement, maison…), localisation, environnement politique, économique et monétaire, lois et règlements locaux.
La fiscalité
Avant d’investir dans un pays étranger, il est essentiel de connaitre sa fiscalité. Par exemple, en Espagne, les revenus locatifs sont taxés de 19 % pour les résidents de l’Union européenne. En Thaïlande, 3 à 15 % suivant les provinces.
À l’ile Maurice, la convention franco-mauricienne soumet les revenus locatifs à une taxation de 15 % seulement. Et si vous achetez un bien sur place, il est exonéré d’impôt sur la fortune (ISF).
En France en effet, les revenus fonciers ainsi que les prélèvements sociaux ont augmenté depuis 20 ans. En 2018, la CSG sur les revenus fonciers va effectivement atteindre 17,2 %. De même, la taxation des plus-values immobilières a également progressé.
L’environnement politique et économique
La stabilité politique et économique est un critère non négligeable pour réussir un investissement à l’étranger.
En effet, il ne suffit pas de se contenter d’un bien avec un prix alléchant et une fiscalité incitative. Il faut prioriser la sécurité, et penser qu’en cas de problème, le bien peut être revendu facilement. Le Luxembourg, l’ile Maurice, le Maroc, le Portugal… figurent parmi ces pays politiquement stables, et qui attirent de plus en plus d’investisseurs.
Entre autres, il serait intéressant de choisir un pays où le taux de change est avantageux, notamment pour un investissement locatif. Quoi qu’il en soit, il faut aussi s’attendre à une évolution de marché qui pourrait entrainer des conséquences (positives ou négatives) sur la rentabilité.
L’aspect juridique
Enfin, avant de s’engager, l’investisseur doit s’informer sur les lois et règlements locaux en vigueur. Cela concerne principalement :
- le droit de la propriété
- le droit à la location
- les recours en cas de loyers impayés
- le droit à la transmission
- le droit de séjour
- etc.
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