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Acquérir un mobile home pour le mettre en location dans un camping ou profiter des bons moments en famille, l’idée séduit plus d’un. En effet, un nombre croissant de particuliers se rue vers ce type d’investissement, ce qui conduit à une vente annuelle de 15 à 20 000 mobiles home en France. Disposant de toutes les commodités d’une petite maison classique, le mobile home est une très bonne alternative à la résidence secondaire et intéressant pour un investissement locatif. Mais, attention, elle peut également causer pas mal d’ennuis. Nos conseils.

Choisir le bon emplacement

Avec les quelque 280 000 mobiles home qui envahissent les campings chaque année, il est fortement conseillé de trouver un emplacement à louer avant de se lancer dans l’achat. Actuellement, il faut dire la pénurie d’emplacement est le principal problème des propriétaires. Pour cela, si votre but est de profiter de votre mobile home en famille, un camping 2 étoiles, tranquille avec moins de prestations sera parfait. Le loyer de la parcelle ainsi que les tarifs de location seront ainsi moins élevés.

En revanche, s’il s’agit de gagner des revenus, autant opter pour un camping 3 ou 4 étoiles, bien arboré à proximité des plages et des commerces. Le loyer de la parcelle sera plus cher, certes, mais votre loyer sera également élevé. Tachez seulement de ne pas diminuer vos bénéfices avec des parcelles hors de prix. Toutefois, les prix de la parcelle incluent la consommation en gaz, en eau et électricité ou encore les frais d’entretien.

Sceller un contrat de location

Afin de sécuriser l’installation de votre mobile home, il est important de sceller un contrat de location avec le camping. À vrai dire, les propriétaires de terrain peuvent se permettre d’augmenter les charges, de modifier leur règlement intérieur, de ne pas reconduire le contrat sur la prochaine année… vu que la durée de location est de un an renouvelable selon la loi. Donc, les locataires risquent de plier leur bagage à tout moment. Ce qui est encore pire, parce que la désinstallation du mobile home et son transport en convoi exceptionnel coutent pas moins de 1 200 euros. Et même si vous envisagez de faire une vente forcée, vous ne pourrez pas espérer une plus-value, car les mobiles home se déprécient plus vite que les voitures.

Réduire les charges fiscales

Considéré comme un bien mobilier et non pas immobilier, un mobile home est intéressant compte tenu du fait qu’il n’est assujetti ni à la taxe foncière ni à la taxe habitation. Par contre, il est soumis à la taxe de séjour (ou taxe de saison), incluse dans le tarif de location, vu qu’il est destiné uniquement à une occupation temporaire ou saisonnière.

Par ailleurs, en ce qui concerne l’impôt sur le revenu, plusieurs cas de figure peuvent se présenter. Si les propriétaires déclarent les revenus locatifs sans statut particulier, le montant de leur impôt sur le revenu peut être élevé. En revanche, s’ils optent pour le statut de L.M.N.P. (Loueur en Meublé Non Professionnel), l’impact fiscal peut être sensiblement limité, et la récupération de la TVA jusqu’à 20 % sera envisageable.

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